Le marché de la gestion de fortune selon les règles Sharia, appelé « Finance Islamique » est un marché en forte croissance et devrait atteindre plus de USD 3.4mia cette année avec une croissance de plus de 15% p.a. des avoirs.
Cette gestion particulière utilise les principes de base du Coran et les interprétations modernes qui ont été faites. Les principes de base sont les suivants :
- Absence d’usure ou de transaction où l’une des parties profite de l’autre
- Interdiction de faire une transaction sur un élément qui présente de manière intrinsèque un caractère incertain ou hasardeux. Ce principe s’applique également sur certains instruments considérés comme hautement spéculatifs
- Interdiction d’investir dans des sociétés qui sont dans des activités jugées non conformes à la Sharia (alcool, tabac, banques, assurances, etc.)
- Principe de partage des gains et des pertes.
Ainsi, les portefeuilles constitués selon ces principes sont essentiellement investis sur les actions, notamment les secteurs pharmaceutiques, industriels et la technologie. A contrario, il n’y a pas d’investissement dans les banques ni dans les sociétés fortement endettées.
En 2018, ces portefeuilles ont donc nettement surperformé les indices, surtout en Europe dont les indices ont été pénalisés par les valeurs bancaires.
Sur 5 ans, l’indice S&P 500 Sharia surperforme l’indice S&P 500 de 3.57% p.a.